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04/11/2011

Palmyre. La cité des caravanes

Titre : Palmyre. La cité des caravanesPalmyre, zenobie, gallimard, syrie, archéologie

Auteurs : Annie Sartre-Fauriat et Maurice Sartre

Editeur : Gallimard - Collection "Découvertes Gallimard"

Date de parution : 2008

Pays des auteurs : France

Nombre de pages : 144

Format : 

Arrivé dans la bibliothèque : Année 2009

Commentaire

Une très bonne façon de découvrir Palmyre que ce livre de la collection "Découvertes" de Gallimard. Facile à lire, intéressant, bien documenté, suffisement léger pour être à la fois distrayant et instructif. Un des bons livres de cette collection. Ce sont des petits livres que je garde pour lire dans le train. 

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12/10/2011

L'âme obscure

Daniel-Rops, l'âme obscure, arthème fayard

Titre : l'âme obscure

Auteur : Daniel-Rops

Éditions Le livre de demain - Librairie Arthème Fayard - pages 187

Illustration de la couverture par Paul Colin (l'affichiste nancéen).

Dédicace : À Madeleine

Première phrase : "La fraîcheur parfumée de la nuit était si douce qu'il eût volontiers prolongé sa promenade."

Première phrase de la page 30 : "Il essayait de travailler très tard ; la lumière lui donnait mal à la tête ; les caractères dansaient devant ses yeux". 

Dernière phrase : "Il allait, libre et désespéré, dans le silence de l'ombre tiède ; la moiteur maléfique des marécages montait vers lui". 

Daniel-Rops par Laure Albin-Guillot :

daniel-rops,arthème fayard,l'âme obscure,le livre de demain

 

Faust I et II

Goethe, Allemagne, Faust, Méphistophélès, Marguerite, nuit de Walpurgis


 

Titre : Faust I et II

 

Auteur : Johann Wolfgang von Goethe

 

Éditeur : Garnier Flammarion

 

Traducteur : Jean Malaplate

 

Genre : littérature

 

Éléments de signalement : Préface et notes de Bernard Lortholary

 

Date de parution : 1984 Le livre est paru en 1808 (Faust I) et 1832 (Faust II)

 

Date de cette édition : Avril 2010

 

Pays de l'auteur : Allemagne

 

Nombre de pages : 556

 

Format : 11 X 18

 

Arrivée dans la bibliothèque : Eté 2011

Première Phrase :
"Ainsi vous revenez, silhouettes furtives
Qui flattiez autrefois mon incertain regard."
 
 
Page 30, première phrase :
"À présent, trêves de paroles ;
À la réalisation !
Abandonnez les paraboles
Et montrez-nous de l'action"

Dernière phrase :

"Toute chose périssable
Est un symbole seulement,
L'imparfait, l'irréalisable
Ici devient événement ;
Ce que l'on ne pouvait décrire
Ici s'accomplit enfin
Et l'Eternel Féminin
Toujours plus haut nous attire.
FINIS ".

Commentaire : Très belle traduction pour ce Faust. Le traducteur l'a faite en vers, et a suivi au plus près le texte allemand. C'est très agréable car on a le sentiment d'être au coeur du texte. Voici la traduction de Gérard de Nerval qui écrit le texte dans un beau français onctueux assez loin de l'âpreté du style allemand. 
 
Voic un exemple :
 Gérard de Nerval.jpg
Traduction par Gérard de Nerval :
"Il était un roi de Thulé
À qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d'elle
Une coupe d'or ciselé".

Traduction par Jean Malaplate :Jean Malaplate.jpg
"Un roi de Thulé fut fidèle
Fidèle jusque dans la mort.
Il avait reçu de sa belle,
 Expirante, une coupe d'or.

Le texte de Goethe :
"Es war ein König in Thule
Gar treu bis an das Grab,
Dem sterbend seine Buhle
einen goldnen Becher gab."
 
Goethe.png 
Traduction plus littérale d'Édith :
"Il était un roi de Thulé
Fidèle jusqu'au tombeau
À qui sa belle expirante
Avait donné une coupe doré
 
1979.PontHus.Edith:14.jpg
édith à un an 

11/10/2011

Histoire de la Prusse

 Histoire, Prusse, Michel Kerautret, les chevaliers teutoniques, unification allemande

Titre : Histoire de la Prusse

Auteur : Michel Kerautret

Éditeur : Points Histoire. Editions du Seuil

Genre : Essai

Date de parution : Octobre 2005

Date de cette édition : Avril 2010

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 510

Format : 11 X 18

Arrivée dans la bibliothèque : Eté 2011, acheté au Bon marché

Première phrase : "La Prusse n'existe pas".

 

Page 30, première phrase : "A l'intérieur, "Dent de fer" parvint à rétablir pleinement l'autorité du souverain, ébranlée dan les années 1430."

 

Dernière phrase de la dernière page : " Sur cette frontière exigeante et souvent cruelle, mais riche de "possibilités infinies", ils ont aussi créé et apporté leur part à la civilisation commune."

 

Commentaire

 

Une passionnante histoire de la Prusse... laquelle n'existe plus du tout depuis la fin de la guerre de 40 : les alliés l'ont fait disparaître (ainsi qu'une bonne partie des allemands qui y habitaient - 2 millions de morts, 14 millions d'"expulsés") au profit de la Pologne.  Les chevaliers teutoniques, Frédéric II, Bismarck ont construit un état original avec un héritage religieux, culturel, militaire et social qui imprègne l'Allemagne actuelle et lui donne ses caractéristiques étonnantes.

 

Voir aussi "La Prusse en question. Histoire d'un état perdu"

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Marche de nuit sans lune

Abdel Hafed Benotman, tieri briet,Marche de nuit sans lune, Payot Rivages,prison, dédicace, 2008

Titre : Marche de nuit sans lune

Auteur ; Abdel Hafed Benotman

Éditions Rivages/Noir, N°676 - 2008 (édition originale)

Pages : 244

Dédicace : À Francine et Jules, d'Amour et d'Amitié

Dédicace finale : LETTRE. Jules ou "Fils", avec ta permission". Suit une petite lettre pour Jules, signée AHB.

Première phrase : "- Mon petit ? Il a été entraîné, votre Honneur..."

Première phrase de la page 30 : "Ils aboient de plus belle et le vieux philosophe historien descend le premier, bouc émissaire volontaire pour prendre toute la hargne de la matonnerie sur ses vieilles épaules de mutin :"

Dernière phrase : "De part et d'autre du perron, deux Hiboux sculptés - celui de droite ailes fermées yeux ouverts et l'autre à gauche paupières closes ailes déployées - invitaient à gravir les trois marches."

Provenance : offert par Tieri Briet, qui rentrait du festival Effraction, le 8 octobre 2011

 

Abdel Hafed Benotman, tieri briet,Marche de nuit sans lune, Payot Rivages,prison, dédicace, 2008

06/10/2011

Cinq-Mars ou une conjuration sous Louis XIII

Cinq-Mars, Alfred de Vigny, Cromwell, Louis XIII, conjuration, Calmann-Lévy

Titre : Cinq-Mars ou une conjuration sous Louis XIII

Auteur : Alfred de Vigny

Calmann-Lévy Editeurs. Nouvelle collection illustrée. Date inconnue (écrit en 1826)

Illustrations de Paul Destez

Première phrase : "Connaissez-vous cette contrée que l'on a surnommée le jardin de la France, ce pays où l'on respire un air si pure dans les plaines verdoyantes arrosées par un grand fleuve ?"

Première phrase de la page 30 : "On aurait pu se croire près de l'antre d'un forgeron ; mais les coups étaient sourds et faisaient bien sentir que l'enclume était le corps d'un homme".

Dernière phrase : "Il se nomme Cromwell".

Portraits de l'auteur et de son héros :

Alfred de Vigny

Cinq-Mars, Alfred de Vigny, Cromwell, Louis XIII, conjuration, Calmann-Lévy

Henri Coiffier de Ruzé, marquis de Cinq-Mars, né en 1620 et exécuté le 12 septembre 1642 :

Cinq-Mars, Alfred de Vigny, Cromwell, Louis XIII, conjuration, Calmann-Lévy

Un printemps arabe

Jacques Benoist-Méchin, un printemps arabe, Albin Michel, 1959

Titre : Un printemps arabe
Auteur : Jacques Benoist-Méchin
Éditions Albin Michel, 1959 (édition originale). 596 pages

Première phrase : "L'avion fend la nuit d'un vol calme et régulier."

Première phrase de la page 30 : "L'auto présidentielle a dû se frayer un chemin à travers cette mer humaine".

Dernière phrase : "Rien d'autre, en somme, qu'un instant fugitif dans la vie de cette région du monde... Une saison de l'Orient... Un printemps arabe".

Arrivée dans la bibliothèque : en 2010, acheté d'occasion.

Extrait : "Empêcher ce monde de croître et de s'organiser est aussi vain que de vouloir faire rentrer un papillon dans sa chrysalide, un arbre dans la graine dont il est issu. Il faudrait n'avoir pas inventé la radio, qui diffuse les idées ; ni la presse, qui les commente ; ni l'avion, qui facilite les contacts personnels et permet aux groupes humains les plus éloignés les uns des autres de découvrir leur coexistence et de confronter leurs points de vue. Il faudrait arracher les réseaux téléphoniques et télégraphiques, supprimer les écoles, fermer les mosquées, interdire l'accès des universités et raser systématiquement les usines et les chantiers, c'est à dire stériliser tous les endroits où se forme l'opinion. Cela ne serait pas seulement odieux, mais inopérant. Car la plupart de ces pays possèdent déjà leurs postes émetteurs, leurs propres universités, leurs propres compagnies aériennes. C'est une chimère de croire que nous les tenons sous notre contrôle, car ce que nous refuserons de leur fournir, d'autres le leur apporteront. Faite de millions de petits actes imperceptibles qui se répètent quotidiennement, la trame d'une société nouvelle se tisse sous nos yeux. Sans doute ne nous appartient-il pas d'arrêter cette prise de conscience ; mais peut-être pouvons-nous faire encore en sorte que cette évolution ne s'inspire pas d'une hostilité irréductible à notre égard."

jacques benoist-méchin,un printemps arabe,albin michel,1959

04/10/2011

Les maisons de Dame Souris


maisons de dame Souris_couv2jpg-212x284.jpg


Titre : Les maisons de Dame Souris

Auteur : George Mendoza

Illustrateur : Doris Smith

Traducteur : texte français de Catherine Deloraine

Éditeur : flammarion

Genre : Album

Éléments de signalement : "Ce livre est une cocréation de la librairie Ernest Flammarion et de Grosset & Dunlap, Inc.

Date de parution : 1981 - Date de cette édition : 1981

Nombre de pages : 40

Format : 21,5 X 28,5

Censure : Aucune

Dédicace : "Pour Doris Duenewald qui a toujours été mon amie. G.M."

Arrivée dans la bibliothèque : 17 novembre 1981

 

Première phrase : "Je te présente Héloïse"
Première phrase de la page 30 : "Araignée habite maintenant un piège à musique".
Dernière phrase : "Et toi, qu'en penses-tu ?" 
 
 

Un(e) sympathique internaute a mis des photos de l'album ICI.

Commentaire :

Cet album est une étude intéressante d’une des plus extraordinaires architectes de tous les temps, dame Souris - Héloïse pour ses amis.
Portée par la passion de son art, elle travaille nuit et jour, pour concevoir de ravissantes habitations qui correspondent à la personnalité de ses clients et à leur environnement naturel. Elle sera sans doute un jour une figure du classicisme, bien qu’une originalité extravagante la distingue de nos Sébastien de Vauban, Jules Hardouin-Mansart, Christopher Wren...
Quelques exemples sont présentés à travers les fascinantes pages de cet album. 
La maison d’Ecureuil, nichée dans les plus hautes branches du plus gros arbres de la forêt, se constitue de deux cabanes et d’un observatoire. 
La maison de Truite : au fond de l’eau, cette demeure rappelle l’architecture mythique, géométrique, de l’Atlantide. 
La maison de Chat, toute de terrasses, rappelle le goût japonais. Héloïse a mis beaucoup d’efforts pour favoriser le confort : elle considère en effet qu’un chat qui se repose est moins dangereux pour les souris... 
Pour Taupe, elle a creusé une gentilhommière simple et élégante. Les deux amies s’entendent à merveille et Taupe aime à recevoir Héloïse dans son jardin, pour une partie de croquet. 
Renard bénéficie d’une maison de style contemporain ; cuisine moderne, tables basses, vérandas ouvertes sur les prés alentour. 
Rustique, la maison de Lapin fait rêver d’un retour à la terre, en toute humilité. 
Quant à Ver, quelle joie, pour lui, de reposer dans son antre, qu’Héloïse a habilement construit dans une poire ! 
Une maison ronde d’une seule pièce, quelques bons livres et un poêle qui ronronne : cela satisfait pleinement Vieil Ours Poilu. 
Intégrée dans les rochers de la falaise qui surplombe la mer, la villa de Lézard comprend une terrasse couverte sur laquelle le soleil aime se balancer. 
A Grenouille, Héloïse a offert une maison sur pilotis. 

A Araignée, une maison très musicale.
 
Cochon a obtenu un palais qui rappelle Versailles et se promène dans ses jardins non sans une certaine morgue. 

Loutre n’échangerait pour rien au monde son pavillon de pêcheur.
 
Mais la plus belle réussite d’Héloïse, selon moi (et je n’ai pas changé d’idée depuis mes trois ans, âge auquel j’ai connu l’œuvre architecturale de cette grande dame Souris), c’est la tourelle de Hibou. Elle m’arrache des larmes. Son toit bleuté, étoilé comme la nuit, ses pierres en ruines, la lumière chaude de ses soirées perdues dans l’immensité déserte de la nuit, la lunette astronomique qui pointe vers l’infini, me consument de douleur et de joie. Douleur de désirer cette chimère et de la savoir inaccessible. Joie de savoir que les auteurs de ce livre l’ont imaginée et qu’elle existe, bien plus que toutes les maisons que tous les architectes ont construit, au fond de mon être, au fond de ma vie. La maison de Hibou est celle du philosophe-astronome, solitaire, mal-aimé, craint, mais si heureux de flotter dans les vastes espaces de l’esprit, là où ne le rejoignent que certains ermites. Hibou, le haut de la tour où tu crèches abrite mes rêves les plus anciens.

Quant à Héloïse elle-même, elle se repose rarement... Seule, quelquefois, elle campe, sous une tente de toile dans la forêt profonde. Et dans sa robe de chambre élégante elle contemple l’horizon vide, dénué d’amis et de maisons, l’horizon vide où se couche le soleil et se lève l’Inspiration.


Édith


Sans famille

sans famille, Hector Malot, Lucie Malot, Grandes Oeuvres, Hachette, 1880, dédicace, É Bayard

Titre : Sans famille

Auteur : Hector Malot

Illustrateur : É Bayard

Éditeur : Hachette, collection Grandes Oeuvres, 1978 (première édition : 1880)

Dédicace :

"À Lucie Malot 
Pendant que j'ai écrit ce livre, j'ai constamment pensé à toi, mon enfant, et ton nom m'est venu à chaque instant sur les lèvres. - Lucie sentira-t-elle cela ? - Lucie prendra-t-elle intérêt à cela ? - Lucie, toujours. Ton nom, prononcé si souvent, doit donc être inscrit en tête de ces pages : je ne sais la fortune qui leur est réservée, mais quelle qu'elle soit, elles m'auront donné des plaisirs qui valent tous les succès - la satisfaction de penser que tu peux les lire -, la joie de te les offrir.

Hector Malot" 

Première phrase : "Je suis un enfant trouvé". 

Première phrase de la page 30 "-Si vous le sentiez capable de travailler, vous ne voudriez pas le renvoyer". 

Dernière phrase : "Une page manque à mon manuscrit, c'est celle qui doit contenir ma chanson napolitaine ; Mattia, meilleur musicien que moi, écrit cette chanson, et la voici :" (Suit une partition.)

Nombre de pages : 506

Provenance : offert par Ségolène à Édith à Noël, en 1985

sans famille, Hector Malot, Lucie Malot, Grandes Oeuvres, Hachette, 1880, dédicace, É Bayard

27/09/2011

Le siège de La Rochelle ou le malheur et la conscience

Madame de Genlis, roman de femme, La Rochelle, XIX° siècle, Pauline Brady, Valmore

Titre : Le siège de La Rochelle ou le malheur et la conscience

Auteur : Madame de Genlis

Éditeur : Passard, Libraire - éditeurGenre : Album

Éléments de signalement : Collection "petite encyclopédie récréative". "Epître dédicatoire à madame Pauline Brady"

Date de parution : 1808

Date de cette édition : 1852

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 504

Format : 7 X 11

Arrivée dans la bibliothèque : 2011, vient de La Grostière  (ce qui m'étonne car Madame de Genlis était orléaniste)

Commentaire

Roman palpitant. Le héros, Valmore, veuf avec un enfant, doit se remarier avec une jeue femme qu'il aime. Drame, celle-ci est accusée d'avoir tué l'enfant. Elle ne se défend pas. Elle va monter à l'échafaud pour être guillotinée.

L'auteur aurait fait une parfaite scénariste pour Hollywood. On lit le roman avec passion, alors même que les sentiments et la morale qu'elle met en avant ne sont plus du tout à la mode. 

Première phrase : "Au déclin du plus beau jour d'un été brûlant, le jeune et vertueux Valmore, et sa respectable soeur, fatigués d'une longue promenade dans les champs, s'arrêtèrent sur le bord d'une prairie ; Valmore tenait par la main le petit Jules, son enfant ; il lui permit d'aller cueillir des fleurs.

Première phrase de la page 30 : "Une irresistible pitié, le souvenir desespérant de son amour, celui de l'horrible catastrophe qui exitait en lui tous les transports violents d'une haine implacable, tous ces mouvements contraires déchiraient, bouleversaient son âme..."

Dernière phrase : "Elle posséda toute la tendresse et toute la confiance de son époux, et elle ne fit pas une seule faute, parce que, toujours guidée par la piété, et toujours humble, elle n'eut jamais de présomption."

La Prusse en question. Histoire d'un état perdu

 

La Prusse en question.jpg

Titre : La Prusse en question. Histoire d'un état perdu

Auteur : Rudolf von Thadden

Traducteurs : Hélène Cusa et Patrick Charbonneau

Préface : François Furet

Pages : 168 

Éditions Actes Sud (Verlag C.H. Beck, München 1981) Pubié avec le concours du Centre national des lettres

Date : 1985

Provenance : commandé et acheté à la librairie du Bon Marché le lundi 29 août 2011

Première phrase : "Plusieurs millions de nos concitoyens sont nés en Prusse, y ont grandi, et les événements de l'histoire prussienne sont pour eux des souvenirs vécus.". 

Première phrase de la page 30 : "Il peut paraître étrange qu'au moment où nous nous apprêtons à évoquer un pays où un grand nombre de nos contemporains ont naguère vécu, nous éprouvions le besoin de le localiser". 

Dernière phrase : "Mais pour le moins, elles montrent que même en dehors de toute référence exclusive aux catégories du "prussianisme", la conscience historique actuelle peut, tout en perdant la Prusse, la perpétuer."

COMMENTAIRE

L'impression qui ressort de la lecture de ce livre, c'est que l'auteur n'ose pas exprimer, ni même penser jusqu'au bout son sentiment : il parle de sa patrie disparue. Rien n'est plus affreux que de voir son pays rayé de la carte parce que les vainqueurs le considère comme criminel. 

À la lecture de ce livre, il n'est pas difficile de prévoir que cette souffrance va s'exprimer un jour. 

S

26/09/2011

Bandini

John Fante, Bandini

Titre : Bandini

Auteur : John Fante

Traducteur : Brice Matthieussent

Pages : 267

Éditions 10/18 1997 (originellement publié en 1938 aux États-Unis, titre : Wait until spring, Bandini)

Dédicace : "Ce livre est dédié à ma mère, Mary Fante, avec amour et dévotion ; et à mon père, Nick Fante, avec amour et admiration". 

Provenance : acheté par Anne (plusieurs fois...)

Première phrase : "Il avançait en donnant des coups de pied dans la neige épaisse". 

Première phrase de la page 30 : "Il était l'aîné, se prenait pour un dur, et aucun de ses morveux de frères ne pouvait le traiter impunément de menteur". 

Dernière phrase : "Il le regarda fondre, car c'était un petit flocon de neige étoilé..."

john fante_top.jpg

A minuit

 

 

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Titre : À minuit

Auteur : Eduard Mörike

Illustrateur : Hannes Binder

Traducteur : Marion Graf

Éditeur : La joie de lire

Genre : Album

Éléments de signalement : Paru en 2009 chez Bajazzo Verlag, en Suisse sous le titre "Um Mitternacht"

Date de parution : 2009 pour l'édition en allemand, 2011 pour La Joie de lire

Date de cette édition : Février 2011

Pays de l'auteur : Allemagne

Nombre de pages : 32

Format : 29 X 14

Arrivée dans la bibliothèque : mercredi 16 février 2011

 Commentaire

Dommage que l'éditeur ne nous donne pas le texte original (en allemand) car la traduction n'est pas très belle. Je mets donc ci-dessous le texte de E. Mörike pour ceux qui lisent l'allemand et un lien vers un site qui permet "d'écouter" ce poème. Je cherche une plus belle traduction.

Les images réalisées à partir de la technique de la carte à gratter rappellent les vues fantastiques des livres de Jules Vernes ainsi que les dessins fous de Escher. Le résultat est magnifique. L'apocalypse est proche mais insaisissable. On la devine. Elle se précipite sur les pages comme la mer évoquée sur la première page. Puis elle reflue pour laisser place à une vue sereine de la ville. Sereine ? Non. Très vite l'angoisse que provoque bientôt l'architecture moderne, monumentale, oppressante, inutile, s'impose jusqu'au moment où l'illustrateur nous jette tour à tour au milieu de la mer, sous une allée de saules pleureurs et dans le salon d'un hôtel de luxe. On croit revivre devant ces images au style ancien. Mais cette impression ne dure pas. Nous nous égarons de nouveau sous des arcades cubaines puis sur un glacier sur lequel travaille un ingénieur du son. Enfin les images de la fin nous avertissent que c'est bien de l'apocalypse dont nous parle l'illustrateur.

Texte original

À écouter sur ce site : "Deutschelyrik"

Gelassen stieg die Nacht an Land, 
lehnt träumend an der Berge Wand; 
ihr Auge sieht die goldne Waage nun 
der Zeit in gleichen Schalen stille ruhn. 
       Und kecker rauschen die Quellen hervor,  
       sie singen der Mutter, der Nacht, ins Ohr  
             vom Tage, 
             vom heute gewesenen Tage.

Das uralt alte Schlummerlied - 
sie achtet's nicht, sie ist es müd; 
ihr klingt des Himmels Bläue süßer noch, 
der flücht'gen Stunden gleichgeschwungnes Joch. 
      Doch immer behalten die Quellen das Wort, 
      es singen die Wasser im Schlafe noch fort 
           vom Tage, 
           vom heute gewesenen Tage.


Propaganda

Propaganda, Oristelle Bonis, Normand Baillargeon, 2010, 1928, 2007, Zones, La Découverte, Edward Bernays, Propaganda, Opinion, démocratie, manipulation

Titre : Propaganda. Comment manipuler l'opinion en démocratie

Auteur : Edward Bernays

 

Dédicace : À ma femme, Doris E. Fleischman

Traducteur : Oristelle Bonis

Éditeur : Zones (Label des Editions La Découverte

Genre : Essai

Éléments de signalement : Préface passionnante de Normand Baillargeon

Date de parution : 1928 USA 2007 France

Date de cette édition : 2010

Pays de l'auteur : USA

Nombre de pages : 142

Format : 14 X 20,5

Arrivée dans la bibliothèque : octobre 2010

 

 

Première phrase : "La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique". 

Première phrase de la page 30 : le livre commence page 30 ! Avant c'était la belle et intéressante préface de Normand Baillargeon.  Je vais donc page 60 : "L'étude systématique de la psychologie des foules a mis au jour le potentiel que représente pour le gouvernement invisible de la société la manipulation des mobiles qui guident l'action humaine dans un groupe". 

Dernière phrase : "Les esprits intelligents doivent comprendre qu'elle (la propagande) leur offre l'outil moderne dont is doivent se saisir à des fins productives, pour créer de l'ordre à partir du chaos". 

 

Commentaire : le double neveu de Freud explique sans l'ombre d'un doute moral comment manipuler les foules pour une meilleure démocratie. Nous découvrons ainsi comment certains groupes de personnes ont fomenté la grande stupidité dans laquelle nous vivons aujourd'hui, en leur âme (?) et conscience (?). Au fond, le plus grand tort appartient non pas aux manipulateurs mais à ceux qui les croient, et abandonnent toutes leurs traditions, toutes leurs libertés pour suivre les vendeurs de vent.

25/09/2011

Crin Blanc

 
 



Titre : Crin Blanc
Auteur : Albert Lamorisse
Illustrations : photos tirées du film
Éditeur : l'École des loisirs, 1977 (date de parution : 1953)
 
Pages : 60 
Format : 21,5 X 30,5
Provenance : achat dans les années 1980

Première phrase : "Au Sud de la France, là où le Rhône se jette dans la mer, il est un pays presque désertique appelé la Camargue, où vivent encore des troupeaux de chevaux sauvages."
 
Première phrase de la page 30 : "Mais, tout à coup, on entendit les hennissements des chevaux sauvages qui ne passaient pas très loin".
 
Dernière phrase : "Et Crin Blanc, qui était doué d'une grande force, emporta Folco dans une île merveilleuse où les enfants et les chevaux sont toujours des amis".  
 

Crin Blanc, Albert Lamorisse, Denys Colomb de Daunant


Commentaire :
"Crin-Blanc" est d'abord un film paru en 1953, avant d'être mis en album.
Écrit par Denys Colomb de Daunant, réalisé par Albert Lamorisse, le film a mis longtemps à trouver le succès. 
Il est merveilleux.  Et le livre aussi est merveilleux, il inscrit dans les corps des enfants des sensations inoubliables, toujours prêtes à refaire surface à l'évocation du nom "Crin Blanc".
Un jeune garçon réussit à conquérir un cheval sauvage de Camargue. Il passe bien sûr par de nombreuses épreuves, improbables mais qu'importe. Les images sont si belles, la nature si sauvage, les hommes si brutaux, l'enfant si tendre et si courageux ! 
Thème universel : celui de l'enfance innocente, pure, franche, racontée par des hommes qui la rêvent éternellement, peut-être parce qu'ils n'en ont pas réalisées les aspirations.
Dans la même veine mais venant de Mongolie et du Japon, on peut lire aussi  "Le cheval blanc de Suho"