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21/09/2012

Mémoires de monsieur de Voltaire

Voltaire, mémoires, censure

Titre : Mémoires

Auteur : Voltaire

 

Editeur : Mercure de France - Le temps retrouvé

Genre : Autobiographie

Date de parution : 1759

Date de cette édition 2007

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 250

Censure : Oui ! De son vivant Voltaire fut censuré, puis il a été censuré depuis sous la Restauration.

Dédicace : aucune

Arrivée dans la bibliothèque : vers 2010

 

Première phrase : "J'étais las de la vie oisive et turbulente de Paris, de la foule des petits-maîtres, des mauvais livres imprimés avec approbation et privilège du roi, des cabales des gens de lettres, des bassesses et du brigandage des misérables qui déshonoraient la littérature".

Première phrase de la page 50 : "Frédéric gouvernait l'Église aussi despotiquement que l'État".

Dernière phrase : "Les prêtres canoniseraient Cartouche dévôt".

Signalement : Ces mémoires sont suivies des lettres de Voltaire. L'édition est présentée et annotée par Jacques Brenner

 

08/08/2012

La malédiction Lapérouse

Lapérouse 2.png

Titre : La malédiction Lapérouse 1785-2008 Sur les traces d'une expédition tragique

Auteur : Dominique Le Brun - Louis XVI - Monsieur de Lapérouse - Association Salomon

Illustrateur :

Editeur : Omnibus

Genre : Histoire, documentaire

Date de parution : 2012

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 1184

Arrivée dans la bibliothèque : 2012

Dominique Le Brun, La Pérouse, La malédiction Lapérouse, La Pérouse, Louis XVI, association Salomon, Guaham, Omnibus, naufrage, malédiction, littérature maritime

Première phrase : 

"Si l'on en croit la légende, quelque temps avant son exécution, Louis XVI aurait interrogé son entourage :

- A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ?"

Première phrase de la page 30 : "Il pourra relâcher à l'île de Tinian ; mais il combinera la durée de son séjour et sa route ultérieure, avec la mousson du nord-est, qui ne commence qu'en octobre au nord de la Ligne ; de manière qu'en quittant l'île de Tinian, il puisse longer et reconnaître les nouvelles Carolines, situées dans le sud-ouest de l'île de Guaham, l'une des Mariannes, et dans l'est de celle de Mindanao, l'une des Philippines."

Dernière phrase : "Elles continuent de se tisser dans le plus grand océan qui, lui, ne fait aucune distinction".

13/02/2012

Réflexions sur la délation

françois de pange

Titre : Réflexion sur la délation et sur le comité des recherches

Auteur : François de Pange

Editions Allia (2011)

Edition originale : 1790, chez Banois l'aîné, Paris

nombre de pages : 55

Prix 3 euros

Acheté en 2011 à la librairie Michèle Ignazi, 17 rue de Jouy, 75004

Exergue de Lucien de Samosate

Suivi d'un mini-essai intitulé "Traces d'un révolutionnaire aristocrate", de Stefan Lemny

Première phrase : "L'instruction du procès de M. de Besenval a été publique, ceux qui l'ont suivie doivent en prévoir le résultat ; admis à toutes les séances, instruits par tous les témoins, ils n'ont entendu que des dépositions insignifiantes ou des témoignages honorables à l'accusé."

Première phrase de la page 30 : "Mais nos constitutions n'ont avec celles-là aucune analogie".

Dernière phrase : "Pour moi, qui ne puis apercevoir de liaison nécessaire entre des idées métaphysiques et des assassinats, je ne partagerai pas les passions de ceux dont j'applaudis les systèmes ; je m'efforcerai d'écarter ces glaives que des aveugles agitent au milieu de nous ; et, adorateur de la Liberté, je presserai mes concitoyens d'honorer cette divinité nouvelle en lui rendant ici ses compagnes immortelles, la Justice et l'Humanité".

Extrait :

"J'ai parlé des maux publics que la délation prépare. Si j'entrais dans le détail des infortunes particulières qu'elle entraîne, je pourrais écrire quelques pages intéressantes, mais inutiles. Qu'apprendrais-je aux hommes qui sont sont sensibles ? Qu'obtiendrais-je de ceux qui ne le sont pas ?
Avant de terminer ces réflexions sur les délateurs, je ne dois pas taire que, de tous ceux qu'a produits la France, les plus méprisables et les plus sanguinaires ont été des journalistes ; ces hommes que la multitude stipendie ont besoin de lui plaire et nous avons montré que la délation en fournit les moyens. Il semble aussi qu'ils aient compté sur ce désir curieux et cruel que quelques âmes ressentent pour contempler de grandes vicissitudes de fortune, pour voir même (il faut l'avouer) couler du sang humain.

Pendant l'instruction du procès de M. de Besenval, on les a vus, attristés par son innocence, déplorer l'absence des charges, en désirer de graves contre lui ; et tandis que cet homme presque septuagénaire languissait dans une injuste et dure captivité, de tranquilles folliculaires insultaient à sa longue infortune, essayaient de la rendre plus amère par les sinistres présages qu'ils lui faisaient parvenir et promettaient son sang pour vendre un peu mieux leurs feuilles.

On sait que les Romains couraient aux amphithéâtres épier avidemment les derniers soupirs d'un gladiateur ou d'un esclave déchirés par les bêtes et ne pouvaient se rassasier de ces scènes de carnage qu'ils appelaient des jeux. Que des hommes soient organisés de manière à trouver là quelque plaisir, on doit les plaindre ; mais il faut réserver tout son mépris et toute sa haine pour ceux qui, par cupidité, se rendaient les entrepreneurs de ces affreux spectacles et prenaient le soin de chercher, à de tels plaisirs, des instruments et des victimes".