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26/09/2011

A minuit

 

 

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Titre : À minuit

Auteur : Eduard Mörike

Illustrateur : Hannes Binder

Traducteur : Marion Graf

Éditeur : La joie de lire

Genre : Album

Éléments de signalement : Paru en 2009 chez Bajazzo Verlag, en Suisse sous le titre "Um Mitternacht"

Date de parution : 2009 pour l'édition en allemand, 2011 pour La Joie de lire

Date de cette édition : Février 2011

Pays de l'auteur : Allemagne

Nombre de pages : 32

Format : 29 X 14

Arrivée dans la bibliothèque : mercredi 16 février 2011

 Commentaire

Dommage que l'éditeur ne nous donne pas le texte original (en allemand) car la traduction n'est pas très belle. Je mets donc ci-dessous le texte de E. Mörike pour ceux qui lisent l'allemand et un lien vers un site qui permet "d'écouter" ce poème. Je cherche une plus belle traduction.

Les images réalisées à partir de la technique de la carte à gratter rappellent les vues fantastiques des livres de Jules Vernes ainsi que les dessins fous de Escher. Le résultat est magnifique. L'apocalypse est proche mais insaisissable. On la devine. Elle se précipite sur les pages comme la mer évoquée sur la première page. Puis elle reflue pour laisser place à une vue sereine de la ville. Sereine ? Non. Très vite l'angoisse que provoque bientôt l'architecture moderne, monumentale, oppressante, inutile, s'impose jusqu'au moment où l'illustrateur nous jette tour à tour au milieu de la mer, sous une allée de saules pleureurs et dans le salon d'un hôtel de luxe. On croit revivre devant ces images au style ancien. Mais cette impression ne dure pas. Nous nous égarons de nouveau sous des arcades cubaines puis sur un glacier sur lequel travaille un ingénieur du son. Enfin les images de la fin nous avertissent que c'est bien de l'apocalypse dont nous parle l'illustrateur.

Texte original

À écouter sur ce site : "Deutschelyrik"

Gelassen stieg die Nacht an Land, 
lehnt träumend an der Berge Wand; 
ihr Auge sieht die goldne Waage nun 
der Zeit in gleichen Schalen stille ruhn. 
       Und kecker rauschen die Quellen hervor,  
       sie singen der Mutter, der Nacht, ins Ohr  
             vom Tage, 
             vom heute gewesenen Tage.

Das uralt alte Schlummerlied - 
sie achtet's nicht, sie ist es müd; 
ihr klingt des Himmels Bläue süßer noch, 
der flücht'gen Stunden gleichgeschwungnes Joch. 
      Doch immer behalten die Quellen das Wort, 
      es singen die Wasser im Schlafe noch fort 
           vom Tage, 
           vom heute gewesenen Tage.