20/09/2012
La légende dorée
Sainte Marie-Madeleine, par Puvis de Chavannes
Titre : La légende dorée (tomes I et II)
Auteur : Jacques de Voragine
Traducteur du latin : abbé JB M Roze
Editeur : GF Flammarion
Genre : hagiographie
Eléments de signalement : Chronologie et introduction par Hervé Savon
Date de parution : vers 1264
Date de cette édition 1967
Pays de l'auteur : Italie (Gênes)
Nombre de pages : Deux tomes de 500 pages
Arrivée dans la bibliothèque : acheté autour de 2010
TOME I :
Première phrase : "Tout le temps de la vie présente se divise en quatre parties : le temps de la déviation, de la rénovation ou du retour, de la réconciliation et du pélerinage".
Première phrase de la page 250 : "Il ajoute : "Elle est vraiment pleine, car de sa plénitude tous les captifs reçoivent rédemption ; malades, guérisons ; tristes, consolation ; pécheurs, pardon ; justes, grâces ; anges, allégresse ; enfin toute la Trinité, gloire, le Fils de l'homme, substance de la chair humaine".
Dernière phrase : "On voulait le jeter une seconde fois dans le feu, le peuple l'en arracha, et Dieu fut loué magnifiquement dans la personne de son saint apôtre."
TOME II
Première phrase : "Christophe était Chananéen ; il avait une taille gigantesque, un aspect terrible, et douze coudées de haut."
Première phrase de la page 250 : "Mais il supporta de bon coeur ses persécutions".
Dernière phrase : "C'est ce que m'ont raconté des personnes qui étaient présentes".
COMMENTAIRE
La vie des saints de l'église catholique par Jacques de Voragine. La légende et l'histoire s'y épousent en noces somptueuses. Beau texte, belles histoires, qui ont nourri la culture européenne (et mondiale)
20:54 Publié dans Histoire, Littérature Moyen-Âge, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques de voragine, hervé savon, abbé roze, hagiographie, vie des saints, gênes, moyen-Âge, 1264, église catholique, histoire des saints, puvis de chavanne, sainte marie madeleine, légende | Facebook |
06/04/2012
L'imitation de Jésus-Christ
Titre : L'imitation de Jésus-Christ
Auteur : Inconnu... Bien qu'on avance deux souvent deux noms (Kempis ou Gerson).
Illustrateur : images saintes du XIX°siècle
Traducteur : L'abbé Félicité de Lamennais
Editeur : Alfred Mame et Fils Editeurs, Tours
Genre : Religion - Livre de piété
Eléments de signalement : Texte suivi des Prières durant la Sainte Messe et des Vêpres du dimanche
Date de cette édition 1875
Pays de l'auteur : Eglise Catholique, Europe
Nombre de pages : 333
Format : Petit (se glisse dans une poche : c'est un livre de prière)
Censure : Aucune
Arrivée dans la bibliothèque : 1876
Ecrit sur la première page : "Souvenir de première communion donné à Maurice de Charette par le frère Cyrus (j'avais 10 ans et 5 jours)"
Première phrase de la préface : "On ne connait point l'auteur de l'Imitation".
Première phrase de l'Imitation : "Celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, dit le Seigneur".
Première phrase de la page 30 : "Si nous déracinions chaque année un seul vice, bientôt nous serions parfaits".
Dernière phrase de l'Imitation : "Nous suivrons Saint Pierre, et nous dirons : Maître, où irions-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle."
Dernière phrase : "Sicut locutus est ad patres nostros, Abraham et semini ejus in saecula."
COMMENTAIRE
L'objet est un émouvant souvenir de famille, sur lequel, tout au long de sa vie, le premier propriétaire, qui l'avait reçu à l'âge de dix ans, a noté des prières, dont une consécration toute personnelle à la sainte vierge.
Le fond de l'Imitation ? Un grand texte de piété chrétienne, au langage désuet, mais à peine, et qui touche à la vie mystique, à la vie intérieure.
Beaucoup d'ésotéristes, pas forcément chrétiens, aiment et étudient l'Imitation.
Edition moderne
Edition du XIX
21:45 Publié dans Littérature Moyen-Âge, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : imitation de jésus-christ, thomas a kempis, abbé gerson, saint-pierre, christ, félicité de lamennais, traduction, 1875, maurice de charette | Facebook |
17/01/2012
Une chrétienne au siècle des Lumières (tomes 1 & 2)
Titre : Une chrétienne au siècle des Lumières (tomes 1 & 2)
Auteur : Anne-Paule Dominique de Noailles
Illustrateur :
Traducteur
Editeur : Philippe et Patrick de Laubier, aux Editions Tequi
Genre : Biographie
Eléments de signalement : Tome 1 "
"Avertissement : A l'occasion de l'année de la famille et du bicentenaire de l'Oratoire et du cimetière de Picpus qu'elle a fondé, et à l'intention de ses 771 descendants vivant en 1994, nous rééditons l'ouvrage, écrit par A. Callet et imprimé en 1864 à Paris chez AD. Lainé et J. Havard, intitulé "Anne-Paule-Dominique de Noailles Marquise de Montaigu".
Tome2
Notice sur la vie de A.L.H. d'Aguesseau, duchesse d'Ayen. Trois récits sur l'exécution. Mémoires de la duchesse de Duras.
Date de parution : 1994
Date de cette édition ; 1994
Pays de l'auteur : France
Nombre de pages : 488 et 326
Format : 13,5 X 21
Censure :
Dédicace :
Au lieu de "numéro °", dédicace manuscrite à Samuel
Arrivée dans la bibliothèque : 1994
Première phrase :
Première phrase de la page 30 :
Dernière phrase :
COMMENTAIRE
Récit de l'exécution par la guillotine en 1794 de Madame la maréchale de Noailles (née le 13 janvier 1724), de la duchesse d'Ayen (née le 12 février 1737) et de la vicomtesse de Noailles (née le 11 novembre 1758), sa fille. Souvenir d'une soeur, d'une fille, récits ... composent ces deux tomes et passionnent le lecteur mieux que n'importe quel thriller.
21:45 Publié dans autobiographie, Histoire, Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : révolution française, la terreur, guillotine, chancelier d'aguesseau, madame de noailles | Facebook |
23/09/2011
Vie du R.P Muard
Titre : Vie du Révérend Père Muard
Auteur : Abbé Brullée
Éditeur Ch. Duchemin, Imprimeur & H. Pénard, libraire à Sens - 1864
Pages : 576
Lieu : Salon privé
Provenance : Pont-Hus
Dédicace : Dédié par les mains de Sainte-Colombe vierge et martyre au divin coeur de Jésus et très-saint coeur de Marie conçue sans tache originelle.
Première phrase : "Le Révérend Père MARIE-JEAN-BAPTISTE MUARD, successivement curé des paroisses de Joux-la-Ville et de Saint-Martin d'Avallon, fondateur de la société des Pères de Saint-Edme, à Pontigny, et du monastère des Bénédictins du Sacré-Coeur de Jésus et du Coeur Immaculé de Marie à la Pierre-qui-Vire, vint au monde, le 24 avril 1809, dans la plus pauvre maison de l'un des plus modestes villages de la Bourgogne".
Première phrase de la page 30 : "6° : ils auront pour leurs frères une charité douce, affectueuse et prévenante".
Dernière phrase : "Cette pensée fut encouragée ; nous nous mîmes à l'oeuvre ; on nous aida beaucoup, et le 15 août 1855, fête de l'Assomption, de la glorieuse vierge Marie, nous déposions ce livre près du coeur et sur le tombeau de notre vertueux ami !"
Critiques
La vie édifiante de Marie Jean Baptiste Muard, fondateur du monastère de La Pierre-qui-vire, par un abbé qui le connut. L'histoire d'un prêtre qui fit vibrer toute sa région bourguignonne, voire toute la France, et dont l'œuvre perdure, mais qui ne reçut pas les faveurs vaticanes que ses ouailles attendaient.
Cette lecture fait suite à celle de la vie du saint Curé d'Ars, par Monseigneur Trochu, racontée pour les jeunes lecteurs : mêmes douloureux passages sur les scènes de pénitence un peu "trash"... Même vie douce et malheureuse, d'hommes décrits de l'extérieur et dont on aimerait mieux saisir la vie intérieure, trop édulcorée ou tout au moins trop éthérisée par les auteurs.
Edith
Extraits
"Dès le lendemain de sa naissance, cet enfant de bénédiction recevait, au saint baptême, le nom de Jean-Baptiste, en présence d'un de ses oncles et d'une de ses tantes, qui furent son parrain et sa marraine. Rien n'arrive en ce monde par hasard, ce mot est vide de sens ; tout est conduit par la main d'une Providence tellement attentive aux petites comme aux grandes choses, que, pour nous servir du langage de l'Evangile, tous les cheveux de notre tête sont comptés, et un passereau ne tombe pas sur la terre sans la permission de notre Père qui est aux cieux ; aussi, comme nous le verrons dans le cours de cette histoire, ce ne fut pas sans un dessein particulier de Dieu que le nom prophétique de Jean-Baptiste fut donné à ce premier-né de la famille".
Citation d’un texte du R.P. Muard, écrit quelque temps après sa première tonsure
(page 52) :
« Manière de faire oraison : - Se mettre dans la présence de Dieu ; - Invoquer l’Esprit Saint ; - Jeter un coup d’œil sur ses fautes passées, en demander pardon par un acte de contrition ;
Se représenter notre Seigneur Jésus-Christ présent dans le mystère de sa vie que l’on veut méditer ; - Voir ce divin maître agir, se rendre compte des motifs de ses actions, examiner de quelle manière il les fait ; - Ecouter ses divines paroles ; - S’entretenir amoureusement avec ce divin maître, lui exposer son état, lui ouvrir son cœur, lui demander ses grâces, le remercier de ses bontés ;
Prendre une résolution pratique pour la journée, la confier à son divin cœur ; - Demander à Notre Seigneur Jésus-Christ la bénédiction, et ensuite à la sainte Vierge ;
- S’exciter de plus en plus à l’amour de Dieu, en faire un acte.
On pourra faire son oraison de cette manière toutes les fois que l’âme sera dans un état ordinaire, ou dans la sécheresse ; mais si elle est dans la ferveur sensible, ou si elle se sent attirée au recueillement, qu’elle suive en tout l’attrait de la grâce, qu’elle s’abandonne entièrement à son divin Maître, et qu’elle le suive partout où il voudra la conduire ».
21:44 Publié dans Religion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : r.p. muard, abbé brullée, sainte-colombe, 1864, pierre qui vire | Facebook |