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23/09/2011

Vie du R.P Muard

Titre : Vie du Révérend Père Muard

Auteur : Abbé Brullée

Éditeur Ch. Duchemin, Imprimeur & H. Pénard, libraire à Sens - 1864

Pages : 576

Lieu : Salon privé

Provenance : Pont-Hus

Dédicace : Dédié par les mains de Sainte-Colombe vierge et martyre au divin coeur de Jésus et très-saint coeur de Marie conçue sans tache originelle. 

Première phrase : "Le Révérend Père MARIE-JEAN-BAPTISTE MUARD, successivement curé des paroisses de Joux-la-Ville et de Saint-Martin d'Avallon, fondateur de la société des Pères de Saint-Edme, à Pontigny, et du monastère des Bénédictins du Sacré-Coeur de Jésus et du Coeur Immaculé de Marie à la Pierre-qui-Vire, vint au monde, le 24 avril 1809, dans la plus pauvre maison de l'un des plus modestes villages de la Bourgogne". 

Première phrase de la page 30 : "6° : ils auront pour leurs frères une charité douce, affectueuse et prévenante". 

Dernière phrase : "Cette pensée fut encouragée ; nous nous mîmes à l'oeuvre ; on nous aida beaucoup, et le 15 août 1855, fête de l'Assomption, de la glorieuse vierge Marie, nous déposions ce livre près du coeur et sur le tombeau de notre vertueux ami !"

R.P. Muard, abbé Brullée, Sainte-Colombe, 1864, Pierre qui vire

Critiques

La vie édifiante de Marie Jean Baptiste Muard, fondateur du monastère de La Pierre-qui-vire, par un abbé qui le connut. L'histoire d'un prêtre qui fit vibrer toute sa région bourguignonne, voire toute la France, et dont l'œuvre perdure, mais qui ne reçut pas les faveurs vaticanes que ses ouailles attendaient. 
Cette lecture fait suite à celle de la vie du saint Curé d'Ars, par Monseigneur Trochu, racontée pour les jeunes lecteurs : mêmes douloureux passages sur les scènes de pénitence un peu "trash"... Même vie douce et malheureuse, d'hommes décrits de l'extérieur et dont on aimerait mieux saisir la vie intérieure, trop édulcorée ou tout au moins trop éthérisée par les auteurs.

Edith

Extraits

"Dès le lendemain de sa naissance, cet enfant de bénédiction recevait, au saint baptême, le nom de Jean-Baptiste, en présence d'un de ses oncles et d'une de ses tantes, qui furent son parrain et sa marraine. Rien n'arrive en ce monde par hasard, ce mot est vide de sens ; tout est conduit par la main d'une Providence tellement attentive aux petites comme aux grandes choses, que, pour nous servir du langage de l'Evangile, tous les cheveux de notre tête sont comptés, et un passereau ne tombe pas sur la terre sans la permission de notre Père qui est aux cieux ; aussi, comme nous le verrons dans le cours de cette histoire, ce ne fut pas sans un dessein particulier de Dieu que le nom prophétique de Jean-Baptiste fut donné à ce premier-né de la famille".


Citation d’un texte du R.P. Muard, écrit quelque temps après sa première tonsure 
(page 52) :

« Manière de faire oraison : - Se mettre dans la présence de Dieu ; - Invoquer l’Esprit Saint ; - Jeter un coup d’œil sur ses fautes passées, en demander pardon par un acte de contrition ;

Se représenter notre Seigneur Jésus-Christ présent dans le mystère de sa vie que l’on veut méditer ; - Voir ce divin maître agir, se rendre compte des motifs de ses actions, examiner de quelle manière il les fait ; - Ecouter ses divines paroles ; - S’entretenir amoureusement avec ce divin maître, lui exposer son état, lui ouvrir son cœur, lui demander ses grâces, le remercier de ses bontés ;

Prendre une résolution pratique pour la journée, la confier à son divin cœur ; - Demander à Notre Seigneur Jésus-Christ la bénédiction, et ensuite à la sainte Vierge ;

-         S’exciter de plus en plus à l’amour de Dieu, en faire un acte.

On pourra faire son oraison de cette manière toutes les fois que l’âme sera dans un état ordinaire, ou dans la sécheresse ; mais si elle est dans la ferveur sensible, ou si elle se sent attirée au recueillement, qu’elle suive en tout l’attrait de la grâce, qu’elle s’abandonne entièrement à son divin Maître, et qu’elle le suive partout où il voudra la conduire ».