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04/10/2011

Les maisons de Dame Souris


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Titre : Les maisons de Dame Souris

Auteur : George Mendoza

Illustrateur : Doris Smith

Traducteur : texte français de Catherine Deloraine

Éditeur : flammarion

Genre : Album

Éléments de signalement : "Ce livre est une cocréation de la librairie Ernest Flammarion et de Grosset & Dunlap, Inc.

Date de parution : 1981 - Date de cette édition : 1981

Nombre de pages : 40

Format : 21,5 X 28,5

Censure : Aucune

Dédicace : "Pour Doris Duenewald qui a toujours été mon amie. G.M."

Arrivée dans la bibliothèque : 17 novembre 1981

 

Première phrase : "Je te présente Héloïse"
Première phrase de la page 30 : "Araignée habite maintenant un piège à musique".
Dernière phrase : "Et toi, qu'en penses-tu ?" 
 
 

Un(e) sympathique internaute a mis des photos de l'album ICI.

Commentaire :

Cet album est une étude intéressante d’une des plus extraordinaires architectes de tous les temps, dame Souris - Héloïse pour ses amis.
Portée par la passion de son art, elle travaille nuit et jour, pour concevoir de ravissantes habitations qui correspondent à la personnalité de ses clients et à leur environnement naturel. Elle sera sans doute un jour une figure du classicisme, bien qu’une originalité extravagante la distingue de nos Sébastien de Vauban, Jules Hardouin-Mansart, Christopher Wren...
Quelques exemples sont présentés à travers les fascinantes pages de cet album. 
La maison d’Ecureuil, nichée dans les plus hautes branches du plus gros arbres de la forêt, se constitue de deux cabanes et d’un observatoire. 
La maison de Truite : au fond de l’eau, cette demeure rappelle l’architecture mythique, géométrique, de l’Atlantide. 
La maison de Chat, toute de terrasses, rappelle le goût japonais. Héloïse a mis beaucoup d’efforts pour favoriser le confort : elle considère en effet qu’un chat qui se repose est moins dangereux pour les souris... 
Pour Taupe, elle a creusé une gentilhommière simple et élégante. Les deux amies s’entendent à merveille et Taupe aime à recevoir Héloïse dans son jardin, pour une partie de croquet. 
Renard bénéficie d’une maison de style contemporain ; cuisine moderne, tables basses, vérandas ouvertes sur les prés alentour. 
Rustique, la maison de Lapin fait rêver d’un retour à la terre, en toute humilité. 
Quant à Ver, quelle joie, pour lui, de reposer dans son antre, qu’Héloïse a habilement construit dans une poire ! 
Une maison ronde d’une seule pièce, quelques bons livres et un poêle qui ronronne : cela satisfait pleinement Vieil Ours Poilu. 
Intégrée dans les rochers de la falaise qui surplombe la mer, la villa de Lézard comprend une terrasse couverte sur laquelle le soleil aime se balancer. 
A Grenouille, Héloïse a offert une maison sur pilotis. 

A Araignée, une maison très musicale.
 
Cochon a obtenu un palais qui rappelle Versailles et se promène dans ses jardins non sans une certaine morgue. 

Loutre n’échangerait pour rien au monde son pavillon de pêcheur.
 
Mais la plus belle réussite d’Héloïse, selon moi (et je n’ai pas changé d’idée depuis mes trois ans, âge auquel j’ai connu l’œuvre architecturale de cette grande dame Souris), c’est la tourelle de Hibou. Elle m’arrache des larmes. Son toit bleuté, étoilé comme la nuit, ses pierres en ruines, la lumière chaude de ses soirées perdues dans l’immensité déserte de la nuit, la lunette astronomique qui pointe vers l’infini, me consument de douleur et de joie. Douleur de désirer cette chimère et de la savoir inaccessible. Joie de savoir que les auteurs de ce livre l’ont imaginée et qu’elle existe, bien plus que toutes les maisons que tous les architectes ont construit, au fond de mon être, au fond de ma vie. La maison de Hibou est celle du philosophe-astronome, solitaire, mal-aimé, craint, mais si heureux de flotter dans les vastes espaces de l’esprit, là où ne le rejoignent que certains ermites. Hibou, le haut de la tour où tu crèches abrite mes rêves les plus anciens.

Quant à Héloïse elle-même, elle se repose rarement... Seule, quelquefois, elle campe, sous une tente de toile dans la forêt profonde. Et dans sa robe de chambre élégante elle contemple l’horizon vide, dénué d’amis et de maisons, l’horizon vide où se couche le soleil et se lève l’Inspiration.


Édith


Sans famille

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Titre : Sans famille

Auteur : Hector Malot

Illustrateur : É Bayard

Éditeur : Hachette, collection Grandes Oeuvres, 1978 (première édition : 1880)

Dédicace :

"À Lucie Malot 
Pendant que j'ai écrit ce livre, j'ai constamment pensé à toi, mon enfant, et ton nom m'est venu à chaque instant sur les lèvres. - Lucie sentira-t-elle cela ? - Lucie prendra-t-elle intérêt à cela ? - Lucie, toujours. Ton nom, prononcé si souvent, doit donc être inscrit en tête de ces pages : je ne sais la fortune qui leur est réservée, mais quelle qu'elle soit, elles m'auront donné des plaisirs qui valent tous les succès - la satisfaction de penser que tu peux les lire -, la joie de te les offrir.

Hector Malot" 

Première phrase : "Je suis un enfant trouvé". 

Première phrase de la page 30 "-Si vous le sentiez capable de travailler, vous ne voudriez pas le renvoyer". 

Dernière phrase : "Une page manque à mon manuscrit, c'est celle qui doit contenir ma chanson napolitaine ; Mattia, meilleur musicien que moi, écrit cette chanson, et la voici :" (Suit une partition.)

Nombre de pages : 506

Provenance : offert par Ségolène à Édith à Noël, en 1985

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26/09/2011

A minuit

 

 

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Titre : À minuit

Auteur : Eduard Mörike

Illustrateur : Hannes Binder

Traducteur : Marion Graf

Éditeur : La joie de lire

Genre : Album

Éléments de signalement : Paru en 2009 chez Bajazzo Verlag, en Suisse sous le titre "Um Mitternacht"

Date de parution : 2009 pour l'édition en allemand, 2011 pour La Joie de lire

Date de cette édition : Février 2011

Pays de l'auteur : Allemagne

Nombre de pages : 32

Format : 29 X 14

Arrivée dans la bibliothèque : mercredi 16 février 2011

 Commentaire

Dommage que l'éditeur ne nous donne pas le texte original (en allemand) car la traduction n'est pas très belle. Je mets donc ci-dessous le texte de E. Mörike pour ceux qui lisent l'allemand et un lien vers un site qui permet "d'écouter" ce poème. Je cherche une plus belle traduction.

Les images réalisées à partir de la technique de la carte à gratter rappellent les vues fantastiques des livres de Jules Vernes ainsi que les dessins fous de Escher. Le résultat est magnifique. L'apocalypse est proche mais insaisissable. On la devine. Elle se précipite sur les pages comme la mer évoquée sur la première page. Puis elle reflue pour laisser place à une vue sereine de la ville. Sereine ? Non. Très vite l'angoisse que provoque bientôt l'architecture moderne, monumentale, oppressante, inutile, s'impose jusqu'au moment où l'illustrateur nous jette tour à tour au milieu de la mer, sous une allée de saules pleureurs et dans le salon d'un hôtel de luxe. On croit revivre devant ces images au style ancien. Mais cette impression ne dure pas. Nous nous égarons de nouveau sous des arcades cubaines puis sur un glacier sur lequel travaille un ingénieur du son. Enfin les images de la fin nous avertissent que c'est bien de l'apocalypse dont nous parle l'illustrateur.

Texte original

À écouter sur ce site : "Deutschelyrik"

Gelassen stieg die Nacht an Land, 
lehnt träumend an der Berge Wand; 
ihr Auge sieht die goldne Waage nun 
der Zeit in gleichen Schalen stille ruhn. 
       Und kecker rauschen die Quellen hervor,  
       sie singen der Mutter, der Nacht, ins Ohr  
             vom Tage, 
             vom heute gewesenen Tage.

Das uralt alte Schlummerlied - 
sie achtet's nicht, sie ist es müd; 
ihr klingt des Himmels Bläue süßer noch, 
der flücht'gen Stunden gleichgeschwungnes Joch. 
      Doch immer behalten die Quellen das Wort, 
      es singen die Wasser im Schlafe noch fort 
           vom Tage, 
           vom heute gewesenen Tage.


25/09/2011

Crin Blanc

 
 



Titre : Crin Blanc
Auteur : Albert Lamorisse
Illustrations : photos tirées du film
Éditeur : l'École des loisirs, 1977 (date de parution : 1953)
 
Pages : 60 
Format : 21,5 X 30,5
Provenance : achat dans les années 1980

Première phrase : "Au Sud de la France, là où le Rhône se jette dans la mer, il est un pays presque désertique appelé la Camargue, où vivent encore des troupeaux de chevaux sauvages."
 
Première phrase de la page 30 : "Mais, tout à coup, on entendit les hennissements des chevaux sauvages qui ne passaient pas très loin".
 
Dernière phrase : "Et Crin Blanc, qui était doué d'une grande force, emporta Folco dans une île merveilleuse où les enfants et les chevaux sont toujours des amis".  
 

Crin Blanc, Albert Lamorisse, Denys Colomb de Daunant


Commentaire :
"Crin-Blanc" est d'abord un film paru en 1953, avant d'être mis en album.
Écrit par Denys Colomb de Daunant, réalisé par Albert Lamorisse, le film a mis longtemps à trouver le succès. 
Il est merveilleux.  Et le livre aussi est merveilleux, il inscrit dans les corps des enfants des sensations inoubliables, toujours prêtes à refaire surface à l'évocation du nom "Crin Blanc".
Un jeune garçon réussit à conquérir un cheval sauvage de Camargue. Il passe bien sûr par de nombreuses épreuves, improbables mais qu'importe. Les images sont si belles, la nature si sauvage, les hommes si brutaux, l'enfant si tendre et si courageux ! 
Thème universel : celui de l'enfance innocente, pure, franche, racontée par des hommes qui la rêvent éternellement, peut-être parce qu'ils n'en ont pas réalisées les aspirations.
Dans la même veine mais venant de Mongolie et du Japon, on peut lire aussi  "Le cheval blanc de Suho"

24/09/2011

Allons voir la nuit

Titre : Allons voir la nuit (en néerlandais : 'S Nachts)

Auteur : Wolf Erlbruch

Illustrateur : Wolf Erlbruch

Traducteur : Elles Essade-Koller et Anne Salem-Marin

Éditeur : La Joie de lire (À Amsterdam : Productie EM. Querido's Uitgeverij B.V.)

Genre : Album jeunesse

Date de parution : 2000

Date de cette édition : 2000

Pays de l'auteur : Allemagne

Nombre de pages :  24

Format : à rajouter

Arrivée dans la bibliothèque : dans les années 2000

Allons voir la nuit.jpg

Commentaire

Un petit chef d'oeuvre. Un enfant emmène son papa - encore bien endormi -pour visiter la ville la nuit. Ce sont les images qui sont excellentes. Chaque page est l'occasion d'un montage surréaliste  de papiers découpés et peints ainsi que de dessins d'une grande qualité graphique. Un des albums les plus réussis de l'auteur. 

23/09/2011

Le pays où l'on n'arrive jamais

le pays où l'on n'arrive jamais,andré dhôtel,michel gourlier,Éditions mame,1959,villes-sur-auzon

Titre : le pays où l'on n'arrive jamais

Auteur : André Dhôtel

Illustrations : Michel Gourlier

Éditions Mame

Date 1959

Lieu : bibliothèque

Provenance : acheté à Villes-sur-Auzon, en août 2011, au Cagibi, sur la place, par Édith

Première phrase : "Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement". 

Première phrase de la page 30 : "Il n'apercevait pas le chemin de la scierie, mais les prairies vallonnées qui descendaient vers une lisière lointaine".

Dernière phrase : "Mais quelles que soient les aventures nouvelles qui nous attendent en compagnie d'un cheval pie traversé par la foudre, JAMAIS NOUS NE QUITTERONS LE GRAND PAYS".