Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/09/2011

Aimée et souffrante Algérie

Jacques Soustelle, Aimée et souffrante Algérie

Titre : Aimée et souffrante Algérie

Auteur : Jacques Soustelle

Éditeur : Plon - 1956 (édition originale)

Pages 306

Format : 14X20

Lieu : Salon privé

Provenance : Acheté en solde en novembre 2010

Exergue : "Le plus grand défaut des républiques est d'être irrésolues, de sorte que tous les partis qu'elles prennent leur sont dictés par la force ; et si elles font quelque chose de bien, c'est moins conduites par la sagesse que talonnées par la nécessité." Machiavel (Sur la première décade de Tite-Live. Livre I. Chap.38)

 

Acheter 

Première phrase : "Le 15 février 1955, le nouveau Gouverneur général de l'Algérie entrait officiellement à Alger quelques heures après avoir décollé de Villacoublay sous une tempête de neige". 

Première phrase de la page 30 : "Lutter contre la misère, pousser au plus profond du bled les organes de l'administration, adapter les troupes à leur mission tout en augmentant leur nombre et en leur assurant le concours de l'autodéfense autochtone, redresser l'action répressive en la fondant sur une juste appréciation politique, enfin obtenir les pouvoirs indispensables, telles étaient les grandes lignes que ce voyage dans le Sud-Constantinois faisait apparaître à mes yeux". 

Dernière phrase : "Et tandis que le bateau s'éloignait, on eût dit que c'était Alger, comme une statue miraculeuse et géante, qui chantait de tout son visage de pierre". 

Commentaire d'Anne :

Dernier cri d'un homme sincère. Jacques Soustelle a écrit ce livre pour justifier et expliquer son action comme gouverneur pendant un an de l'Algérie. Il demande des moyens, propose des solutions. En vain. Livre très utile pour mieux comprendre comment et pourquoi c'était une volonté politique d'abandonner l'Algérie au FLN. Tragique pour le peuple des français qui habitaient là-bas et pour le peuple des algériens dont on attend qu'ils nous racontent leur histoire, à eux, pas celle de leurs maîtres.

Extrait

"Quand au Consul général des Etats-Unis, M. Clark, je le convoquai pour lui faire connaître qu'en divers endroits les insurgés s'étaient vantés auprès de la population d'un prétendu soutien de Washington ; a Heliapolis, ils avaient donné l'assaut en criant : "L'Amérique est avec nous !" Il me semblait, dis-je, que cette équivoque ne pouvait que renforcer le prestige des rebelles, et qu'il serait souhaitable de la dissiper par une déclaration officielle. M. Clark manifesta son indignation en apprenant que les fellagha osaient se réclamer d'un appui quelconque de son pays : il allait, me dit-il, se mettre à l'instant même en relations avec le State Department afin de publier un communiqué très précis. Je crois savoir qu'en effet M. Clark échangea avec son gouvernement plusieurs dépêches ou conversations téléphoniques à ce sujet ; toujours est-il que, pour des raisons que j'ignore, aucun communiqué ne fut publié."