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11/02/2012

Journal d'un prêtre en Algérie. Oran 1961 - 1962

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Titre : Journal d'un prêtre en Algérie. Oran 1961 - 1962

Auteur : Michel de Laparre

Illustrateur :

Traducteur 

Editeur : Jean Curutchet - Editiond Harriet

Genre : Journal

Eléments de signalement : Préface du Bachaga Boualam

Date de parution : 1964

Date de cette édition : 1996

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 218

Format : 15 X 21

Censure :

Dédicace : anuscrite de l'auteur en 2003

Arrivée dans la bibliothèque : 7 juin 2010

 

Première phrase : 

Première phrase de la page 30 : 

Dernière phrase : 

COMMENTAIRE

Michel de Laparre fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse exactement au moment de la fin de la présence française en Algérie. Il nous donne donc le regard de quelqu'un qui est brutalement parachuté en pleine guerre par une église qui était principalement pour l'indépendance de l'Algérie. Son point de vue sur la vie des français et des musulmans est donc particulièrement intéressant : il décrit leurs souffrances et découvre l'indifférence de l'Etat français et des français métropolitains.

Extrait

"Il n'y a plus de mécanicien dans la ville. Le train a un atelier de réparation-auto, le seul à Oran. L'A.L.N. (armée algérienne) s'est présentée ces jours-ci pour le prendre, mais sans aucun spécialiste. On leur a répondu qu'on ne pourrait donc plus rien réparer, même pas les camions de l'A.N.L. qui sont déjà à moitié massacrés. Pourront-ils rouler encore trois mois ? Il se sont rendus à cette pertinente raison et ont laissé le train à l'atelier. Mais on ne donne pas six mois pour que les voitures de la ville soient toutes démolies. Déjà on ressort les bicyclettes. Ainsi passent les civilisations."

Voir aussi dans la Bibliothèque : Journal d'une mère de famille pied-noir
Un secret d'Etat de jean Jacques Jordi, Aimée et souffrante Algérie.

 

11/12/2011

Un silence d'État. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie

 

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Titre : Un silence d'État. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie

Auteur : Jean-Jacques Jordi

Éditeur : Éditions Sotéca/Belin

Date de parution : Octobre 2011

Pays de l'auteur : France

Nombre de page : 196

Première phrase : "On peut, sans aucun doute, définir la personne disparue par ce qu'elle n'est pas."

Première phrase de la page 31 : "Au 22 février 1962, De Gaulle sait que la signature des accords est imminente."

Dernière phrase : "C'est au prix de l'histoire que les mémoires pourront être apaisées et cela vaut  aussi bien pour les associations de rapatriés d'Algérie, pour les associations d'Anciens combattants, pour les associations d'e-harkis et supplétifs que pour les Algériens. Et l'on pourrait ajouter, pour l'ensemble des dirigeants politiques des deux pays."

Commentaire 

Docteur en histoire et spécialiste des colonisations et décolonisations, Jean Jacques Jordi a travaillé pendant quatre ans sur les archives nouvellement ouvertes sur la guerre d'ALgérie. Il publie ici une recherche sur les "disparus", terme qu'il lui faut d'abord définir. Il montre que le FLN avait comme intention de faire partir tous les "non-algériens de souche" du pays en faisant régner la terreur, que le gouvernement et l'État français, Armée comprise, étaient parfaitement au courant, qu'ils ont volontairement laissé faire et que l'essentiel des enlèvements et disparutions a eu lieu après la signature des accords d'Evian. 

Enfin il donne le chiffre de 1600 personnes dont on n'est toujours sans aucune nouvelles. Il donne d'ailleurs des listes à la fin de son livre. 

Sur le même sujet, dans la "Bibliothèque du 13" : "Aîmée et souffrante Algérie" de Jacques Soustelle.