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17/01/2012

Eloge des frontières

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Titre : Eloge des frontières

Auteur : Régis Debray

Illustrateur :

Traducteur 

Editeur : Gallimard

Genre : Essai

Eléments de signalement :

Date de parution : 2010

Date de cette édition : 2010

Pays de l'auteur : France

Nombre de pages : 96

Format : 12 X 18

Censure :

Dédicace :"

"Le dieu Terme se dresse en gardien à l'entrée du monde. Autolimitation : telle est la condition d'entrée. Rien ne se réalise sans se réaliser comme un être déterminé. L'espèce dans sa plénitude s'incarnant dans une individualité unique serait un miracle absolu, une suppression arbitraire de toutes les lois et de tous les principes de la réalité. Ce serait en fait la fin du monde. Ludwig Feuerbach, Contribution à la critique de la philosophie de Hegel, 1839"

Arrivée dans la bibliothèque : 31 décembre 2010

 

Première phrase : 

Première phrase de la page 30 : 

Dernière phrase : 

COMMENTAIRE :

Régis Debray prend l'exemple de la peau : elle protège et en même temps permet l'échange par sa porosité (on respire par la peau). Ainsi de la frontière sans laquelle on est obligé de construire des murs pour s'isoler des autres. Il donne l'exemple de la Palestine et d'Israël. 
A sa manière, il parle du même sujet que "L'insurrection qui vient". Quelle place pour nous, êtres vivants, dans un monde sans règle, sans limite.
L'auteur définit le sans-frontiérisme comme un économisme, un technicisme, un absolutisme, un impérialisme.

Extrait

"Israel est un Etat qui réclame, à juste titre, d'avoir des frontières sûres et reconnues, mais qui ne précise pas lesquelles. Comme le dit l'Israélien Uri Averny : "Quel est le coeur de la paix ? Une frontière. Quand deux peuples voisins font la paix, ils fixent avant toute autre chose la frontière entre eux." Ce que le mouvement sioniste, explique-t-il, n'a jamais fait clairement, ouvrant ainsi la porte à un interminable grignotage. En n'indiquant aucune frontière dans la Déclaration d'indépendance, Ben Gourion avait pris un risque. Celui d'entendre dire un jour (par le Premier ministre Golda Meier) : "Les frontières sont là où se trouvent les juifs, pas là où il y a une ligne sur la carte"

 

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